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Plus fort que Sherlock Holmès

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Mère! Il est parti! Parti sans laisser aucun indice. Sa trace était refroidie à mon arrivée; je n'ai pu la retrouver. Je me lève aujourd'hui pour la première fois depuis cet événement. Mon Dieu! comme je voudrais avoir quelques années de plus pour mieux supporter les émotions. Tout le monde croit qu'il est parti pour l'Ouest; aussi vais-je me mettre en route ce soir; je gagnerai en voiture la gare la plus voisine à deux ou trois heures d'ici; je ne sais pas bien où je vais, mais je ne puis plus tenir en place; l'inaction en ce moment me met à la torture.

Bien entendu, il se cache sous un faux nom et un nouveau déguisement. Ceci me fait supposer que j'aurai peut-être à parcourir le monde entier pour le trouver! C'est du moins ce que je crois. Voyez-vous, mère! le Juif errant, en ce moment: c'est moi. Quelle ironie! Et dire que nous avions réservé « ce rôle à un autre » !

Toutes ces difficultés seraient aplanies si je pouvais placarder une nouvelle affiche. Mais je me sens incapable de trouver dans mon cerveau un procédé qui n'effraye pas le pauvre fugitif. Ma tête est prête à éclater. J'avais songé à cette affiche :

« Si le Monsieur qui a dernièrement acheté une mine à Mexico et en a vendu une à Denver veut bien donner son adresse » (mais à qui la donner ?) « il lui sera expliqué comment il y a eu méprise à son sujet; on lui fera des excuses et on réparera le tort qui lui a été causé en l'indemnisant aussi largement que possible. »

Mais comprenez-vous la difficulté? Il croira à un piège; c'est tout naturel, d'ailleurs! Je pourrais encore écrire: « Il est maintenant avéré que la personne recherchée n'est pas celle qu'on a trouvée; il existait une similitude de nom; mais il y a eu échange pour des raisons spéciales. » Cela pourrait-il aller? Je crains que les soupçons des gens de Denver ne soient éveillés. Ils ne manqueront pas de dire en se rappelant les particularités de son départ: Pourquoi s'est-il enfui s'il n'était pas coupable? Si je ne réussis pas à le trouver, il sera perdu dans l'estime des gens de Denver qui le portent très haut. Vous qui avez plus d'expérience et d'imagination que moi, venez à mon aide, ma chère mère !

Je n'ai qu'une clef, une clef unique, je connais son écriture; s'il inscrit son nouveau nom sur un registre d'hôtel sans prendre le soin de la contrefaire très bien, je pourrai la reconnaître, mais il faut pour cela que le hasard me fasse rencontrer le fugitif.

San-Francisco, 28 juin 1898.

Vous savez avec quel soin j'ai fouillé tous les États du Colorado au Pacifique, et comment j'ai failli toucher au but. Eh bien! je viens encore d'éprouver un nouvel échec et cela pas plus tard qu'hier. J'avais retrouvé dans la rue sa trace encore chaude qui me conduisit vers un hôtel de second ordre. Je me suis trompé; j'ai dû suivre le contre-pied; les chiens le font bien! Mais je ne possède malheureusement qu'une partie des instincts du chien, et souvent je me laisse induire en erreur par mes facultés d'homme. Il a quitté cet hôtel depuis dix jours, m'a-t-on dit. Je sais maintenant qu'il ne séjourne plus nulle part depuis les six ou huit derniers mois, qu'il est pris d'un grand besoin de mouvement et ne peut plus rester tranquille. Je partage ce sentiment et sais combien il est pénible! Il continue à porter le nom qu'il avait inscrit au moment où j'étais si près de le pincer, il y a neuf mois: « James Walker »; c'est aussi celui qu'il avait adopté en fuyant Silver Gulch. Il ne fait pas d'effort d'imagination et a décidément peu de goût pour les noms de fantaisie. Il m'a été facile de reconnaître son écriture très légèrement déguisée.

On m'assure qu'il vient de partir en voyage sans laisser d'adresse et sans dire où il allait; qu'il a pris un air effaré lorsqu'on le questionnait sur ses projets; il n'avait, paraît-il, qu'une valise ordinaire pour tout bagage et il l'a emportée à la main. « C'est un pauvre petit vieux, a-t-on ajouté, dont le départ ne fera pas grand tort à la maison. »

Vieux! Je suppose qu'il l'est devenu maintenant, mais n'en sais pas plus long, car je ne suis pas resté assez longtemps. Je me suis précipité sur sa trace; elle m'a conduit à un quai. Mère! La fumée du vapeur qui l'emportait se perdait à l'horizon! J'aurais pu gagner une demi-heure en prenant dès le début la bonne direction; mais il était même trop tard pour fréter un remorqueur et courir la chance de rattraper son bateau! Il est maintenant en route pour Melbourne !

Hope Canyon, Californie.

3 octobre 1900.

Vous êtes en droit de vous plaindre. Une lettre en un an: c'est trop peu, j'en conviens; mais comment peut-on écrire lorsqu'on n'a à enregistrer que des insuccès? Tout le monde se laisserait démonter; pour ma part, je n'ai plus de cœur à rien.

Je vous ai raconté, il y a longtemps, comment je l'avais manqué, à Melbourne, puis comment je l'avais pourchassé pendant des mois en Australie. Après cela, je l'ai suivi aux Indes, je crois même l'avoir aperçu à Bombay; j'ai refait derrière lui tout son voyage, à Baroda, Rawal, Pindi, Lucknow, Lahore, Cawnpore, Allahabad, Calcutta, Madras, semaine par semaine, mois par mois, sous une chaleur torride et dans une poussière! Je le traquais de près, et croyais le tenir; mais il s'est toujours échappé. Puis, à Ceylan, puis à…

Mais je vous raconterai tout cela en détail. Il m'a ramené en Californie, puis à Mexico, et de là il retourna en Californie. Depuis ce moment-là, je l'ai pourchassé dans tous les pays, depuis le 1er janvier jusqu'au mois dernier. Je suis presque certain qu'il se tient près de Hope Canyon. J'ai suivi sa trace jusqu'à trente milles d'ici, mais je l'ai perdue; pour moi, quelqu'un a dû l'enlever en voiture.

Maintenant je me repose de mes recherches infructueuses. Je suis éreinté, mère! découragé et bien souvent près de perdre mon dernier espoir. Pourtant, les mineurs de ce pays sont de braves gens; leurs manières affables que je connais de longue date et leur franchise d'allures sont bien faites pour me remonter le moral et me faire oublier mes ennuis. Voilà plus d'un mois que je suis ici. Je partage la cabane d'un jeune homme d'environ vingt-cinq ans, « Sammy Hillyer », comme moi fils unique d'une mère qu'il idolâtre et à qui il écrit régulièrement chaque semaine (ce dernier trait me ressemble moins). Il est timide, et sous le rapport de l'intelligence… certes… il ne faudrait pas lui demander de mettre le feu à une rivière; à part cela, je l'aime beaucoup; il est bon camarade, assez distingué, et je bénis le ciel de me l'avoir donné pour ami; je peux au moins échanger avec lui mes impressions; c'est une grande satisfaction, je vous assure. Si seulement « James Walker » avait cette compensation, lui qui aime la société et la bonne camaraderie. Cette comparaison me fait penser à lui, à la dernière entrevue que nous avons eue. Quel chaos que tout cela, lorsque j'y songe !

A cette époque, je luttais contre ma conscience pour m'attacher à sa poursuite! Le cœur de Sammy Hillyer est meilleur que le mien, meilleur que tous ceux de cette petite république, j'imagine; car il se déclare le seul ami de la brebis galeuse du camp, un nommé Flint Buckner. Ce dernier n'adresse la parole à personne en dehors de Sammy Hillyer.

Sammy prétend qu'il connaît l'histoire de Flint, que c'est le chagrin seul qui l'a rendu aussi sombre et que pour ce motif on devrait être pour lui aussi charitable que possible. Un cœur d'or seul peut s'accommoder du caractère de Flint Buckner, d'après tout ce que j'entends dire de lui. Le détail suivant vous donnera d'ailleurs une idée plus exacte du bon cœur de Sammy que tout ce que je pourrais vous raconter. Au cours d'une de nos causeries, il me dit à peu près ceci :

« Flint est un de mes compatriotes et me confie tous ses chagrins; il déverse dans mon cœur le trop plein de ses tristesses quand il sent que le sien est près d'éclater. Il est impossible de rencontrer une homme plus malheureux, je t'assure, Archy Stillmann: sa vie n'est qu'un tissu de misères morales qui le font paraître beaucoup plus vieux que son âge. Il a perdu depuis bien des années déjà la notion du repos et du calme. Il n'a jamais connu la chance; c'est un mythe pour lui et je lui ai souvent entendu dire qu'il soupirait après l'enfer de l'autre monde pour faire diversion aux misères de cette vie. »

IV

C'était par une matinée claire et fraîche du commencement d'octobre. Les lilas et les cytises, illuminés par un radieux soleil d'automne, avaient des reflets particuliers et formaient une voûte ininterrompue que la nature aimable mettait à la disposition des êtres qui habitent la région des hautes branches. Les mélèzes et les grenadiers profilaient leurs formes rouges et jaunes et jetaient une teinte de gaieté sur cet océan de verdure; le parfum enivrant des fleurs éphémères embaumait l'atmosphère en délire; bien haut dans les airs un grand oiseau solitaire planait, majestueux et presque immobile; partout régnaient le calme, la sérénité et la paix des régions éthérées. Ceci se passe en octobre 1900, à Hope-Canyon, et nous sommes sur un terrain de mines argentifères dans la région d'Esméralva. Solitaire et reculé, l'endroit est de découverte récente; les nouveaux arrivés le croient riche en métal (il suffira de le prospecter pendant un an ou deux pour être fixé sur sa valeur). Comme habitants, le camp se compose d'environ deux cents mineurs, d'une femme blanche avec son enfant, de quelques blanchisseurs chinois, d'une douzaine d'Indiens plus ou moins nomades, qui portent des vêtements en peaux de lapin, des chapeaux de liège et des colliers de bimbeloterie. Il n'y a ici ni moulins, ni église, ni journaux. Le camp n'existe que depuis deux ans et la nouvelle de sa fondation n'a pas fait sensation; on ignore généralement son nom et son emplacement.

Des deux côtés de Hope-Canyon, les montagnes se dressent à pic, formant une muraille de trois mille pieds, et la longue file des huttes qui s'échelonnent au fond de cet entonnoir ne reçoit guère qu'une fois par jour, vers midi, la caresse passagère du soleil. Le village s'étend sur environ deux milles en longueur et les cabanes sont assez espacées l'une de l'autre. L'auberge est la seule maison vraiment organisée; on peut même dire qu'elle représente la seule maison du camp. Elle occupe une position centrale et devient, le soir, le rendez-vous de la population. On y boit, on y joue aux cartes et aux dominos: il existe un billard dont le tapis couturé de déchirures a été réparé avec du taffetas d'Angleterre. Il y a bien quelques queues, mais sans procédés; quelques billes fendues qui, en roulant, font un bruit de casserole fêlée et ne s'arrêtent que par soubresauts, et même un morceau de craie ébréchée; le premier qui arrive à faire six carambolages de suite peut boire tant qu'il veut, aux frais du bar.

La case de Flint Buckner était au sud, la dernière du village; sa concession était à l'autre extrémité, au nord, un peu au-delà de la dernière hutte dans cette direction. Il était d'un caractère cassant, peu sociable, et n'avait pas d'amis. Ceux qui essayaient de frayer avec lui ne tardaient pas à le regretter et lui faussaient compagnie au bout de peu de temps. On ne savait rien de son passé. Les uns croyaient que Sammy Hillyer savait quelque chose sur lui: d'autres affirmaient le contraire. Si on le questionnait à ce sujet, Sammy prétendait toujours ignorer son passé. Flint avait à ses gages un jeune Anglais de seize ans, très timide et qu'il traitait durement, aussi bien en public que dans l'intimité. Naturellement, on s'adressait à ce jeune homme pour avoir des renseignements sur son patron, mais toujours sans succès. Fetlock Jones (c'est le nom du jeune Anglais) racontait que Flint l'avait recueilli en prospectant une autre mine, et comme lui-même n'avait en Amérique ni famille ni amis, il avait trouvé sage d'accepter les propositions de Buckner; en retour du labeur pénible qui lui était imposé, Jones recevait pour tout salaire du lard et des haricots. C'était tout ce que ce jeune homme voulait raconter sur son maître.

Il y avait déjà un mois que Fetlock était rivé au service de Flint; son apparence déjà chétive pouvait inspirer de jour en jour de sérieuses inquiétudes, car on le voyait dépérir sous l'influence des mauvais traitements que lui faisait subir son maître. Il est reconnu, en effet, que les caractères doux souffrent amèrement de la moindre brutalité, plus amèrement peut-être que les caractères fortement trempés qui s'emportent en paroles et se laissent même aller aux voies de fait quand leur patience est à bout et que la coupe déborde. Quelques personnes compatissantes voulaient venir en aide au malheureux Fetlock et l'engageaient à quitter Buckner; mais le jeune homme accueillit cette idée avec un effroi mal dissimulé et répondit qu'il ne l'oserait jamais.

Pat Riley insistait en disant :

– Quittez donc ce maudit harpagon et venez avec moi. N'ayez pas peur, je me charge de lui faire entendre raison, s'il proteste.

Fetlock le remercia les larmes aux yeux, mais se mit à trembler de tous ses membres en répétant qu'il n'oserait pas, parce que Flint se vengerait s'il le retrouvait en tête à tête au milieu de la nuit. « Et puis, voyez-vous, s'écriait-il, la seule pensée de ce qui m'arriverait me donne la chair de poule, M. Riley. »

D'autres lui conseillaient: « Sauvez-vous, nous vous aiderons et vous gagnerez la côte une belle nuit. » Mais toutes les suggestions ne pouvaient le décider; Fetlock prétendait que Flint le poursuivrait et le ramènerait pour assouvir sa vengeance.

Cette idée de vengeance, personne ne la comprenait. L'état misérable du pauvre garçon suivait son cours et les semaines passaient. Il est probable que les amis de Fetlock se seraient rendu compte de la situation, s'ils avaient connu l'emploi de ses moments perdus. Il couchait dans une hutte voisine de celle de Flint et passait ses nuits à réfléchir et à chercher un moyen infaillible de tuer Flint sans être découvert. Il ne vivait plus que pour cela; les heures pendant lesquelles il machinait son complot étaient les seuls moments de la journée auxquels il aspirait avec ardeur et qui lui donnaient l'illusion du bonheur.

Il pensa au poison. Non, ce n'était pas possible; l'enquête révélerait où il l'avait pris et qui le lui avait vendu. Il eut l'idée de lui loger une balle dans le dos quand il le trouverait entre quatre yeux, un soir où Flint rentrerait chez lui vers minuit, après sa promenade accoutumée.

Mais quelqu'un pourrait l'entendre et le surprendre. Il songea bien à le poignarder pendant son sommeil. Mais sa main pourrait trembler, son coup ne serait peut-être pas assez sûr; Flint alors s'emparerait de lui. Il imagina des centaines de procédés variés; aucun ne lui paraissait infaillible; car les moyens les plus secrets présentaient toujours un danger, un risque, une possibilité pour lui d'être trahi. Il ne s'arrêta donc à aucun.

Mais il était d'une patience sans borne. Rien ne presse, se disait-il. Il se promettait de ne quitter Flint que lorsqu'il l'aurait réduit à l'état de cadavre; mieux valait prendre son temps, il trouverait bien une occasion d'assouvir sa vengeance. Ce moyen existait et il le découvrirait, dût-il pour cela subir toutes les hontes et toutes les misères.

Oui! il trouverait sûrement un procédé qui ne laisserait aucune trace de son crime, pas le plus petit indice; rien ne pressait: mais quand il l'aurait trouvé, oh! alors, quelle joie de vivre pour lui !

En attendant, il était prudent de conserver religieusement intacte sa réputation de douceur, et il s'efforçait plus que jamais de ne pas laisser entendre le moindre mot de son ressentiment ou de sa colère contre son oppresseur.

Deux jours avant la matinée d'octobre à laquelle nous venons de faire allusion, Flint avait acheté différents objets qu'il rapportait à sa cabane, aidé par Fetlock: une caisse de bougies, qu'ils placèrent dans un coin, une boîte de poudre explosible qu'ils logèrent au-dessus des bougies, un petit baril de poudre qu'ils déposèrent sous la couchette de Flint et un énorme chapelet de fusées qu'ils accrochèrent à un clou.

Fetlock en conclut que le travail du pic allait bientôt faire place à celui de la poudre et que Flint voulait commencer à faire sauter les blocs. Il avait déjà assisté à ce genre d'explosions, mais n'en connaissait pas la préparation. Sa supposition était exacte; le temps de faire sauter la mine était venu.

Le lendemain matin, ils portèrent au puits les fusées, les forets, et la boîte à poudre. Le trou avait à peu près huit pieds de profondeur, et pour arriver au fond comme pour en sortir, il fallait se servir d'une petite échelle. Ils descendirent donc; au commandement, Fetlock tint le foret (sans savoir comment s'en servir) et Flint se mit à cogner. Au premier coup de marteau, le foret échappa des mains de Fetlock et fut projeté de côté.

– Maudit fils de nègre, vociféra Flint, en voilà une manière de tenir un foret! Ramasse-le et tâche de tenir ton outil! Je t'apprendrai ton métier, attends! Maintenant charge.

Le jeune homme commença à verser la poudre.

– Idiot, grommela Flint, en lui appliquant sur la mâchoire un grand coup de crosse, qui lui fit perdre l'équilibre. Lève-toi! Tu ne vas pas rester par terre, je pense. Allons, mets d'abord la mèche, maintenant la poudre; assez; assez! Veux-tu remplir tout le trou? Espèce de poule mouillée! Mets de la terre, du gravier et tasse le tout. Tiens! grand imbécile, sors de là.

Il lui arracha l'instrument et se mit à damer la charge lui-même en jurant et blasphémant comme un forcené. Puis il alluma la mèche, sortit du puits et courut à cinquante mètres de là, suivi de Fetlock. Ils attendirent quelques instants: une épaisse fumée se produisit et des quartiers de roche volèrent en l'air avec un fracas d'explosion; une pluie de pierres retomba et tout rentra dans le calme.

– Quel malheur que tu ne te sois pas trouvé là-dedans, s'écria le patron.

Ils redescendirent dans le puits, le nettoyèrent, préparèrent un nouveau trou et recommencèrent la même opération :

– Regarde donc ce que tu fais au lieu de tout gaspiller: Tu ne sais donc pas régler une charge ?

– Non, maître !

– Tu ne sais pas? Ma foi! je n'ai jamais rien vu d'aussi bête que toi.

Il sortit du puits et cria à Fetlock qui restait en bas :

– Eh bien! idiot! Vas-tu rester là toute la journée! Coupe la mèche et allume-la !

Le pauvre garçon répondit tout tremblant :

– Maître, je ferai comme il vous plaira.
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